Crypto monnaies : quels sont les différents types ?
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Les différents types de crypto-monnaies 

Avant de savoir dans quelle crypto monnaie investir, encore faut-il les connaître. Une chose ardue, puisqu'il existe des centaines de cryptomonnaies différentes ! Pour autant, les plus connues, et les plus populaires, le sont souvent du fait de leur capitalisation sur le marché (au début 2022).

NomCapitalisation marchéNombre en circulation
Bitcoin (BTC)+ de 510 Mds d'euros18,6 M
Ethereum (ETH)+ de 150 Mds d'euros114 M
Ripple (XRP)+ de 10,3 Mds d'euros45,4 Mds
Bitcoin Cash (BCH)+ de 6,9 Mds d'euros18,6 M
Tether (USDT)+ de 50,5 Mds d'euros24 Mds
Bitcoin SV (BSV)+ de 2,6 Mds d'euros18,6 M
Litecoin (LTC)+ de 7,8 Mds d'euros66,3 M

Bilan sur les crypto-monnaies en 2021, détaillé en 30 minutes par TACOTAX

Les principales crypto-monnaies

Ce sont les incontournables des marchés financiers. Investir dans la crypto-monnaie, c’est être prêt à perdre les sommes misées, c’est un fait. La valeur des monnaies virtuelles est extrêmement volatile, et peut chuter d’une année, d’un mois ou d’un jour sur l’autre. Néanmoins, si vous souhaitez investir dans les crypto-monnaies à long ou court terme, le moins risqué sera de se tourner vers les leaders du marché. En tête d’affiche, impossible de passer à côté du Bitcoin (BTC), première monnaie cryptique à avoir vu le jour. 

En tant que crypto monnaie, le Bitcoin a déjà prouvé qu’il est pérenne, et que sa valeur devrait mécaniquement grimper dans les prochains mois. En effet, dès sa création, 21 millions de Bitcoins ont été prévus, ni plus ni moins. Mais, tous les quatre ans, la production (appelée minage) de BTC est réduite de moitié. Ce qui entraîne fatalement une différence entre une demande toujours présente et une offre en déclin, valorisant ainsi le Bitcoin. Bonne nouvelle : mai 2020 signe la nouvelle réduction de création monétaire du Bitcoin, que l’on appelle halving. Deux précédents changements ont déjà eu lieu en 2012 et 2016, qui se sont soldés par une revalorisation importante de ce crypto actif. L’histoire peut-elle se répéter ?   Sur ses talons, on trouve l’Ethereum (ETH). Après une année 2019 très bancale, la technologie de blockchain Ethereum propre à ce crypto actif a permis la création de la Finance Décentralisée : les produits financiers de l’avenir innovent en s’appuyant sur son système, ce qui propulse cette crypto monnaie sur le podium des actifs incontournables. Le prince pourrait-il détrôner le roi ?

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La France et la fiscalisation des crypto-monnaies

La France et les cryptomonnaies

En France, les cryptomonnaies sont définies et encadrées par la loi depuis le 1er janvier 2019. Après une période de relative insécurité, elles font partie de la catégorie plus large des actifs numériques, et leur régime fiscal est défini et précisé par la direction générale des finances publiques. La volonté d'entreprises privées comme Facebook ou Télégramme de lancer une cryptomonnaie fait aussi émerger des inquiétudes au sein des États. 

Leur danger potentiel a été abordé lors du G7 Finances en 2019. Le secrétaire du Trésor américain, Steven Mnuchin, avait alors fait état de « très grandes inquiétudes sur le Libra, qui peut être mal utilisé pour blanchir de l’argent ou financer le terrorisme ». Les ministres des Finances des pays membres avaient alors convenu d'avancer rapidement sur la question. 

À la suite de la publication d'un rapport le 2 octobre 2020, la Banque centrale européenne a indiqué lancer une consultation sur la création d'un « euro numérique ». Il consisterait en une monnaie virtuelle « différente » des crypto monnaies, celles-ci étant considérées comme vouées à être très volatiles et risquées puisque non adossées à une Banque centrale.

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Régime fiscal applicable aux crypto monnaies

Les cryptomonnaies ont connu une relative période d'insécurité juridique avant que le législateur n'intervienne dans le cadre du vote de la loi de finances pour 2019. Le premier régime entre en vigueur avec l'instruction fiscale du 11 juillet 2014 : les cryptomonnaies sont alors qualifiées d'« unités de compte virtuelles stockées sur un support électronique », imposables au barème progressif de l'impôt sur le revenu, dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (ou bénéfices industriels et commerciaux, en cas d'activité habituelle). Le second régime entre en vigueur avec l'arrêt rendu par le Conseil d'État le 26 avril 2018 (8e et 3e chambres, no 417809) : les cryptomonnaies sont qualifiées de « biens meubles incorporels » au sens du droit civil des biens, imposables dans la catégorie des plus-values sur biens meubles relevant de l'article 150 UA du CGI, ou à défaut des bénéfices non commerciaux (pour les activités de minage) ou de bénéfices industriels et commerciaux (pour le trading, à titre habituel).

Outre les prélèvements sociaux, un taux forfaitaire de 12,9 % (article 200A du CGI) était appliqué à la plus-value, qui bénéficiait en plus d'une franchise d'imposition pour toute cession (valeur de la revente, et non valeur de la plus-value) inférieure à 5 000 €. Le régime actuel, voté avec la loi de finances du 28 décembre 2018, définit les cryptomonnaies comme des actifs numériques à l'article L. 54-10-1 du Code monétaire et financier : les actifs numériques sont civilement des biens meubles incorporels, imposables à l'impôt sur le revenu, sur le fondement de l'article 150 VH bis du code général des impôts. Les plus-values de cession d'actifs numériques bénéficient du même prélèvement forfaitaire unique que les revenus de capitaux mobiliers : taux forfaitaire de 12,8 % auquel il faut ajouter 17,2 % de prélèvements sociaux (flat tax total de 30 %). Une franchise d'imposition s'applique lorsque le montant annuel brut des cessions (et non des plus-values) est inférieur à 305 €.